Le GPCV en guerre contre la SNCF

Lors d'une rencontre avec la SNCF le 10 février 2009, cette société nous avait annoncé que les travaux de rénovation qui avaient débuté en janvier 2009 à la gare du Chénay-Gagny devaient durer un an pour s'achever en janvier 2010.

La date théorique de la fin des travaux passée, ces derniers n'étaient toujours pas finis au mois de mai suivant. Pire, ils s'interrompaient même sans la moindre explication de la part de la société nationale de transports.

L'été passa, les colchiques fleurissaient dans les prés mais les travaux n'avaient toujours pas repris.

Le 7 septembre 2010, le GPCV pris sa plume pour demander à la SNCF pour quelles raisons les travaux avaient été interrompus et à quelle date ils devaient définitivement être terminés.

Un mois plus tard, notre association n'avait toujours pas de réponse. Nous envoyâmes un nouveau courrier à la SNCF mais cette fois-ci directement à son Président : Guillaume PEPY.

Pendant ce temps, un des deux accès à la gare était fermé aux usagers forçant la grande masse de ceux-ci à se rabattre sur le dernier accès ouvert. Au début, ce fut celui de la place Tavarnelle jusqu'en octobre puis, celui de la rue du chemin de fer jusqu'en janvier 2011. Les escalators et les ascenseurs étaient hors d'usage et, parfois le seul accès à la gare se résumait à la petite porte latérale. Lors des heures de pointe, une cohue indescriptible se formait aux débouchés des escaliers menant aux quais ou à la passerelle. La grogne montait indescriptiblement.

Finalement, au tout début du mois de décembre, une lettre de la SNCF nous parvint mentionnant que la société était bien consciente des gênes occasionnées par l'arrêt des travaux et la fermeture d'un des deux accès et que les travaux reprendraient rapidement aboutissant à la réouverture de l'accès de la place Tavarnelle et des ascenseurs.

La réouverture tant attendue de l'accès à la place Tavarnelle di Pesa se fit le 28 janvier après plus de 8 mois d'interruption des travaux et de fermeture d'un des deux accès.

Aujourd'hui encore les travaux ne sont pas achevés. Les ascenseurs fonctionnent et les deux accès à la gare sont opérationnels mais point les escalators.

Lors d'une rencontre avec Eric GOHIER, Président du GPCV, le 22 février 2011, la SNCF a reconnu son manque total de communication et a avancé un début d'explication pour ce retard de plus d'un an : la sous-traitance des travaux et l'utilisation d'une main-d'oeuvre peu qualifiée et totalement incompétente. En effet, la commission de sécurité décela des vices de fabrication importants sur les escalators entraînant ainsi leur inutilisation et la nécessité de les réparer. 

Il ne reste plus qu'à espérer que les travaux reprennent rapidement et que les escalators soient en état de marche prochainement.

Quoiqu'il en soit, ce bras de fer avec la SNCF a montré combien le GPCV était à l'écoute des habitants du Chénay-Gagny et des usagers de sa gare et qu'il n'était pas avare d'actions pour faire avancer les choses dans l'intérêt général du quartier et de ses habitants.